La médecine occidentale trouve son véritable point de départ dans la Grèce Antique avec la naissance des concepts rationnels qui devaient définir la pensée et la pratique médicale en Europe pendant plus de 2000 ans.
A la Renaissance, se développent le souci d’esprit critique et la volonté de vérifier les connaissances par l’observation de la Nature et par l’expérience.
Le XVIIe et XVIIIe siècle se caractérisent par la multiplication des expériences et de nombreuses découvertes dans différents domaines.
Médecin, Savant.......
le professeur
1801-1867
Médecin clinicien français. Agrégé de la Faculté de Médecine de Paris en 1827, médecin des Hôpitaux en 1830, il occupe d’abord un poste d’assistant du Professeur Récamier. Trousseau est un professeur remarquable, qui passera sa vie à vulgariser et à préciser les idées et les méthodes de ses maîtres, Bretonneau et Récamier. Il partage les idées de Bretonneau sur la diphtérie et la typhoïde, sur la notion de la spécificité et sur la contagion par germes. Il fut adepte de la trachéotomie, et en favorisa la pratique dans les hôpitaux parisiens.
En 1839, il accède à la Chaire Thérapeutique. En 1852, titulaire de la Chaire Clinique Médicale à l’Hôtel-Dieu, il est l’un des plus brillants professeurs de son époque. Par son talent didactique et son application, il était estimé de ses élèves. Il n’hésitait pas à transmettre et diffuser les idées d’autrui tels les travaux de Laennec et l’intuition qu’il eut des découvertes de Pasteur.
En 1856 il devient membre de l’Académie de Médecine. Il publiera son Traité Thérapeutique avec Pidoux et Cliniques. Entre 1857 et 1861, il publie en trois volumes les Cliniques médicales de l’Hôtel-Dieu considéré comme l’un meilleur traité de médecine paru en langue française. Toutes ses leçons sans exception étaient des modèles de clarté et de précision aussi ont-elles instruit des générations d’étudiants et seront même rééditées jusqu’en 1931. Trousseau reste connu pour avoir été l’inventeur de la thoracentèse dans les pleurésies avec épanchement dont le procédé sera perfectionné par le professeur Dieulafoy.« Trousseau a si parfaitement incarné le type même du clinicien français au milieu du XIXe siècle que sa figure a pris valeur de symbole devant ses contemporains et devant l’Histoire » M.Bariéty et C.Coury.
l'infirmière
1820-1910
Infirmière et statisticienne britannique. Née de parents britanniques fortunés en 1820. Dès son enfance, elle visite avec sa mère et sa sœur les personnes les plus pauvres du village où elle vivait en Angleterre. En 1844, elle annonce à sa famille sa décision de devenir infirmière et de fonder un hôpital. Ses parents s’y opposèrent jusqu’en 1852 et l’appuyèrent ensuite en lui versant une confortable pension qui assura son indépendance financière. Elle commence sa véritable formation à l’hôpital de Kaiserswerth pendant un mois en 1851, qu’elle raconta dans un livre. Florence considérait cette expérience comme un tournant dans sa vie. De 1853 à 1854, elle occupa le poste de directrice de l’Institute for the Care of Sick Gentlewomen, à Londres.
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De 1854 à 1856, pendant la Guerre de Crimée, Florence impose sa conception des sciences infirmières. Il y avait alors davantage de décès causés par la maladie que par la guerre. Florence Nightingale, devenue directrice des soins infirmiers au Scutari Hospital, Turquie, s’affaire à améliorer la condition des soldats blessés. Dix-huit mois après son arrivée, elle réussit à faire passer le taux de mortalité de 40 à 2 %, notamment en améliorant les conditions d’hygiène. Répondant à sa demande, le gouvernement britannique envoya en mars 1855 à Scutari une Commission sanitaire qui fit nettoyer les égouts et améliora la ventilation. C’est pendant cette Guerre de Crimée que Florence hérita du surnom de « La Dame à la Lampe ». En effet, munie d’une lampe à pétrole, elle avait l’habitude, la nuit, de faire sa ronde auprès des soldats blessés et alités, dispensant ici des encouragements, là rajustant un oreiller.
Soutenue par le Dr William Farr, éminent statisticien médical, Florence mit au point une version améliorée des diagrammes circulaires (pie charts), équivalant aux histogrammes circulaires (polar area charts) de maintenant, malencontreusement appelés coxcombs (crêtes de coq). Dans les années suivantes, en plus d’œuvrer au développement des soins infirmiers en créant une école d’infirmières, elle appliqua ses méthodes statistiques aux hôpitaux civils, à la profession de sage-femme, à la santé publique de l’Inde et aux écoles publiques coloniales, et ce, dans le but d’influencer les politiques et les pratiques.
Œuvres littéraires principales de Florence Nightingale :
Nightingale, Florence (1859), Notes on Nursing : What It Is And What It Is Not, London, Harrison.
Nightingale, Florence (1860), Suggestions for Thought to Searchers after Religious Truth, London, George E. Eyre and William Spottiswoode.
Nightingale, Florence (1928), Cassandra, Feminist Press at CUNY, 34 p.
Nightingale, Florence (1949), “Sick-Nursing and Health-Nursing”, in I. Hampton (éd.), Nursing the sick-1893, New York, NY: McGraw-Hill, p 24-43.
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Savant
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