Les bonaparte et l'Antique
Un
langage
impérial.
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La découverte de l’Antique :
fouilles, analyse des ruines et études des textes.
Le prestige de l’Empire romain est immense, il laisse la nostalgie d’un état parfaitement structuré et unifié, régissant sous un même modèle politique la vie de millions d’habitants de cultures diverses. Tous les vestiges de ce passé glorieux sont exhumés et exposés., puis des fouilles systématiques seront organisées.
La valorisation de l’Antique : Musées, collections et publications.
La réunion de ces vestiges va être rationnalisée dans des institutions ad hoc : le musée du Capitole, à Rome, est le premier d’entre eux. De savants chercheurs vont étudier les vestiges et les confronter aux textes parvenus de l’Antiquité. La comparaison de plusieurs exemplaires parcellaires d’une même œuvre abimée permet de mieux en comprendre le sens. A partir de ces recherches, Winckelmann invente l’histoire de l’art. A partir de tout cela, et en s’appuyant sur la rivalité entre Paris et Rome, Napoléon va construire la base d’un langage destiné à être parlé dans tout l’Empire.
Avant l’Empire et le Néoclassicisme: théoriciens de la Renaissance et interprétations du Baroque.
L’aiguillon du Néo-classicisme a été la découverte d’Herculanum et de Pompéi, puis la correspondance que l’on a établi entre l’art grec: démocratique; et l’art romain: patriotique. Mais déjà, la Renaissance avait cherché à théoriser l’héritage que nous avions reçu de l’Antiquité, tandis que l’époque baroque est allée plus loin en le réinterprétant.